> Mourir Pour Jerusalem. Cinq Mille ans de Gloire et de malheur
Mourir Pour Jerusalem. Cinq Mille ans de Gloire et de malheur
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Lartéguy Jean Fallois. 1995 15 5cm x 22 5cm x 2 8cm. Broché avec une illustration. 430 pages isbn-10: 2-87706-239-2 isbn-13: 978-2-87706-239-8 Très Bon Etat
Ce n'est pas la plus grande ville du monde mais c'est la plus fameuse. Et c'est aussi la ville de tous les dangers. La paix du monde son équilibre se jouent en partie à Jérusalem. On l'aime on la hait on en rêve on la convoite on la veut pour soi tout seul on est prêt à mourir pour elle. Pourtant son histoire est mal connue on en retient seulement quelques bribes liées à des personnages qui sont entrés dans le folklore de l'humanité : David Salomon les Maccabées Hérode Titus qui aima Bérénice les rois croisés qui s'en emparèrent au nom du Christ Saladin au nom de l'Islam Ben Gourion qui en fit la capitale d'un pays créé à partir de la déclaration d'un lord anglais. On ignore souvent qu'elle exista deux mille ans avant d'être conquise par David. On ne sait pas qu'elle fut amorrite hittite avant de devenir une colonie militaire égyptienne d'Akhenaton le pharaon qui le premier sur les bords du Nil quand Moïse y vivait rêva d'un Dieu unique. On lui doit une religion et une forme de régime la théocratie où le pouvoir est détenu par Yahvé le Dieu unique qui se manifesta dans les sables du Sinaï. D'où naîtront le christianisme et l'islam religions mais aussi civilisations qui découvrent aujourd'hui encore des raisons de s'affronter. Sur quelques kilomètres carrés se dressent leurs lieux saints : le Mur des Lamentations des juifs reste d'un temple construit par Hérode qui n'était pas juifs mais arabe la mosquée d'Al Aqsa que l'on doit à un calife mécréant qu'inspirait Byzance le Saint Sépulcre enfin découvert au cours d'une vision par la mère de Constantin sous un temple dédié à Vénus. L'histoire que nous propose Jean Lartéguy évite de se perdre dans les subtilités des spécialistes de verser dans les passions politiques religieuses idéologiques car elles lui sont étrangères. Elle fait appel aux plus récentes découvertes des archéologues qui rendent à la Ville sainte hors des nuées de légendes qui l'entourent son vrai visage. Ne dit-on pas qu'à Jérusalem les sages deviennent fous et les fous plus fous encore ? L'auteur qui vint souvent dans la Ville sainte et y séjourna en agnostique tolérant s'est efforcé de ne pas tomber dans cet excès. Il tente de nous donner ici une histoire sereine d'une ville qui ne le fut jamais