On peut lire L'Emprise de deux manières : comme un texte de rupture ou bien de continuité. Dans le premier cas assez subalterne on y verra le persiste et signe de l'hérétique après les foudres qui l'ont frappé lors de la guerre du Kosovo. Dans le second plus intéressant une mise à jour du Pouvoir intellectuel (1979) pour décrire comment l'ordre moral est aujourd'hui passé aux mains d'un nouveau magistère la presse. Assumant avec les moyens du bord la fonction immémoriale de pouvoir spirituel le journalisme serait alors la figure moderne du cléricalisme. Dans cette situation il n'est pas inutile de rappeler que le règne du clergé n'est pas celui du bon Dieu