Manuscrit autographe : le flot qui monte

LE FLOT QUI MONTE 1. Original MANUSCRIT de 11 PAGES d'un article paru le 12 avril 1900 dans La Dépêche . Ce MANUSCRIT est accompagné de deux courriers échangés et à une voix celle du VENDEUR à son ami ACQUEREUR: Le courrier est daté de 1947 et relate aussi une période de l'histoire de l'après-guerre un échange émouvant entre deux anciens résistants . Le cachet de la Poste et le reçu de la Poste sont contenus dans le courrier et montrent l'origine de l'échange et de la transaction entre les deux hommes. LE MANUSCRIT AUTOGRAPHE n'a pas changé de main depuis cette date . Jaurès lors d'une tournée de conférences en Bretagne décrit la mobilisation massive du mouvement ouvrier et socialiste « qui s'étend et s'organise » Il fait une analyse politique claire de la situation des ouvriers des pêcheurs exploités par les grands marchands décrit la montée en puissance de la «protestation prolétaire » la volonté de se fédérer et de créer des coopératives des syndicats et peser dans les urnes. Son évocation de l'affaire Dreyfus la calomnie menée contre lui évoque une France haineuse. Saisissant par son actualité sa faculté à traverser les époques cet article visionnaire est écrit d'un SEUL jet sans ratures sans corrections ni hésitation. On est sidéré par la capacité de Jean Jaurès à relater un événement avec autant de réalisme qu'un reportage actuel auquel il ne manque que l'image. " LE FLOT QUI MONTE " 1. Original de l'article paru le 12 avril 1900 dans La Dépêche . Jaurès lors d'une tournée de conférences en Bretagne décrit la mobilisation massive du mouvement ouvrier et socialiste « qui s'étend et s'organise » :LE FLOT QUI MONTE. Il fait une analyse politique claire de la situation des ouvriers des pêcheurs exploités par les grands marchands décrit la montée en puissance de la «protestation prolétaire » la volonté de se fédérer et de créer des coopératives des syndicats et peser dans les urnes. Son évocation de l'affaire Dreyfus la calomnie menée contre lui évoque une France haineuse. Saisissant par son actualité sa faculté à traverser les époques et à restituer un événement qui montre que bien des choses aujourd'hui n'ont pas changé cet article visionnaire est écrit d'un seul jet sans ratures sans corrections ni hésitation. On est sidéré par la capacité de Jean Jaurès de relater un événement avec autant de réalisme qu'un reportage actuel auquel il ne manque que l'image. Ce manuscrit est accompagné de deux courriers échangés et à une voix celle du vendeur à son ami acquéreur. Le courrier est daté de 1947 et relate aussi une période de l'histoire de l'après-guerre un échange émouvant entre deux anciens résistants . Le cachet de la Poste et le reçu de la Poste sont contenus dans le courrier et montrent l'origine de l'échange et de la transaction entre les deux hommes. L'acquéreur l'avait toujours possédé depuis. LE MANUSCRIT AUTOGRAPHE n'avait pas changé de main depuis cette date . Jean Jaurès né le 3 septembre 1859 à Castres (Tarn) et mort assassiné le 31 juillet 1914 à Paris est un homme politique français. Issu d'une famille de la petite bourgeoisie castraise il grandit à Castres sa ville natale où il passe son enfance et sa jeunesse puis il étudie à l'École normale supérieure et obtient une agrégation de philosophie. Battu lors des législatives de 1889 puis réélu comme socialiste indépendant lors de celles de 1893 il soutient la grande grève des mineurs de Carmaux s'oppose aux « lois scélérates » et dénonce la collusion d'intérêts économiques avec la politique et la presse. Il prend la défense du capitaine Dreyfus participe à la fondation du Parti socialiste français en 1902 puis fonde et dirige le quotidien l'Humanité. En 1905 il est un des rédacteurs de la loi de séparation des Églises et de l'État Il consacre les dernières années de sa vie à tenter d'empêcher le déclenchement de la Première Guerre mondiale se liant aux autres partis de l'Internationale ouvrière et faisant planer la menace de grève générale au niveau européen. Ces positions pacifistes lui valent d'être assassiné par le nationaliste Raoul Villain à la veille du conflit. Cette mort contribue paradoxalement au ralliement des socialistes à l'Union sacrée. En 1924 sa dépouille est transférée au Panthéon